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Trouver et creuser son idée (démarer son roman, fichier PDF en cadeau)

Dernière mise à jour : 7 oct. 2024

Comment trouver son idée de roman ? Que faut-il avoir comme éléments pour créer une histoire ? Qu’est-ce qu’une bonne idée ?


Avant tout chose, munissez-vous d’un carnet de notes.  Il vous servira à récolter les différentes idées pour créer votre roman. Commencez par réfléchir au genre d’histoire qu’on souhaite écrire.




 

Comment trouver son idée de roman ?

  1. Gardez l’esprit ouvert, observez le monde autour de vous. L’écrivain est un explorateur d’idées.

  2. Faire le point sur les livres lus, et savoir pourquoi vous les avez aimés. Vous pouvez vous inspirer des livres lus, films ou séries vus.

  3. Fouiller vos rêves, vos cauchemars, vos secrets. Vous avez sans doute plus d’imagination que vous le pensez.

  4. Il est possible de trouver des idées au travers du rêve lucide (relaxation et méditation).


Que faut-il avoir comme éléments pour créer une histoire ?

  1. Le genre de roman. Vins-je raconter de la science-fiction, fantasy, policier, romantique, fantastique, drame, conte … ? Chaque genre a ses codes.

  2. Un héros/personnage principal : S’il n’a pas encore de noms ou d’apparences, il faut quand connaitre le type de personnage : un humain, un animal, un personnage imaginaire, un objet …

  3. Le monde dans lequel vit le héros : Le monde réel, un monde inventé. Ainsi que l’époque du roman : Moderne, Passé, Futur, Antique …

  4. Pensez aussi à l’objectif de votre personnage. Que doit-il accomplir, et aussi pourquoi avec un enjeu pour lui. L’objectif doit être simple à comprendre, mais difficile à réaliser. (Trouver le coupable dans un policier, sauver le monde dans un roman fantasy…)

  5. Et enfin une force antagoniste. Qui va s’opposer à votre héros. Ça peut-être une personne, un groupe, ou une force non-physique (météo, climat…)

 

Qu’est-ce qu’une bonne idée ?

Toutes les histoires ont déjà été racontées.

Cette phrase n’est pas là pour vous démoraliser, mais pour vous montrer que toutes les idées sont déjà écrites, donc chercher l’originalité est (pratiquement) impossible. Toutefois, cette phrase n’est pas complétée, il manque un complément.

Toutes les histoires ont déjà été racontées, mais pas par vous.

En effet, avec votre style, votre plume, vos sentiments, vos émotions, vos idées. Elle sera forcément différente.

L’idée parfaite est celle qui vous passionne, qui est simple à expliquer, complexe à réaliser pour le personnage, que vous pouvez écrire ou réaliser vous-même, et surtout que vous avez de la matière pour la développer.





Comment valider son idée ? 

Valider une idée pour un roman passe par un tri à effectuer, et des questions à se poser afin de savoir si on a envie de passer du temps avec cette idée pour écrire une histoire. Ou avec ce personnage.

Première question à se poser donc, c’est : Est-ce qu’on a envie d’écrire cette histoire ? Est-ce que cette idée me plait ?

Ensuite il faut savoir si cette idée a du potentiel ? Toutes les idées en ont, mais pas forcément entre les mains d’une même personne. C’est là, que si vous tenez vraiment à cette histoire, mais que vous n’arrivez pas à développer suffisamment d’idées pour l’exploiter, le brainstorming et le travail de groupe peut être efficace.

Parmi toutes les idées que vous avez pu trouver, il faudra faire un tri, un choix. Tout ne peux pas être raconter dans votre histoire. Mais elles peuvent servir dans d’autres romans, ou comme intrigue secondaire. Toutes vos notes ne sont pas perdues, alors garder bien votre carnet.

 

Comment améliorer et exploiter son idée ?

Il existe différentes techniques pour améliorer son idée, afin de lui donner de l’originalité, de creuser le potentiel de son idée, d’avoir assez de matière première avant d’aller plus loin. Ajouter des éléments qui vont augmenter le potentiel de son histoire, avec des rebondissements, des interactions entres les personnages, et les émotions qu’on veut transmettre.


  • La technique des hypothèses.

Il est possible de se poser des questions sur chaque élément, en se demandant « et si », et si mon personnage était un animal que se passerait-il ? Et si mon histoire se passe sur une autre planète ? De nouvelles idées peuvent émerger de ses nombreuses questions.


  • La technique des associations d’idées.

A l’aide de cartes-mentales, vous pouvez exploiter les associations d’idées. Vous placez votre idée au centre de la feuille, et développer des idées, sur « à quoi ça vous fait penser ». Si par exemple votre groupe de héros doit traverser une forêt. A quoi vous fait penser la forêt : arbre (ils rencontrent un arbre sacré), champignons (ils peuvent manger des champignons qui les rendent malade, ou bien qui les fait halluciner), animaux (ils rencontrent des animaux, biches, sangliers, …), créatures (dans le cadre d’une histoire fantasy ou fantastique, ils peuvent croiser des lutins, centaures, elfes…), se perdre (ils peuvent perdre leur chemin et errer).

Et voilà comme une « simple » forêt peut se transformer en multitudes d’aventures par associations d’idées. Après si l’une d’elle vous plait, par exemple les champignons hallucinogènes, et bien on recommence. (Rêves, hallucinations, peurs, inquiétudes, drogue…), et on peut encore développer des idées…


  • La technique du brainstorming.

Il s’agit de faire une association d’idées, mais cette fois-ci en groupe avec d’autres personnes. Leur donner un mot, et il faut à leur tour, une liste de mots, émotions, idées qui leur passe par la tête. Et vous aurez d’autres idées à apporter à votre histoire.


  • La technique des codes et tropes.

Chaque genre littéraire obéit à des codes ou tropes. Il en existe plusieurs que vous devez connaître même si vous n’en avez pas toujours conscience. Dans la plupart des histoires, il y a toutefois, des éléments inhérents à l’histoire.

  1. Les interactions entre les personnages. Ils se croisent, s’aiment, se détestent, s’apprécient. Que ce soit dans le cadre d’un policier, de la fantasy… il n’y a pas d’histoires, s’il n’y a pas d’interactions entre les héros, les antagonistes, les personnages secondaires, les figurants.

  2. Le questionnement. Les personnages, en particulier les héros, se posent de nombreuses questions, il y a des remises en question, de la rétrospection, un retour aux sources possibles.


  • La technique du dessin.

Parfois on voit mieux les choses en image. Dessiné ses idées, et réfléchir autrement, permet de mettre des images sur ce qu’on pense. Cela permet d’aborder les choses sous un autre point de vue. Il n’est pas besoin d’être un grand artiste, parfois de dessiner une forêt avec des grandes tiges, et des bonhommes avec des ronds, donnent déjà des résultats.





Que faire en cas d’absence d’idées ?

Persévérer, persévérer et persévérer. Cherchez l’inspiration, et n’abandonner pas. Il faut regarder les choses sous un autre angle. Regardez autour de soi.

Vous pouvez regarder les thèmes des défis, et des concours pour inspirer. De même qu’il existe des intrigues de libre de droits sur le net. Vous pouvez aussi utiliser la technique des « et si… » sur n’importe quel sujet. Et si… il y avait eu … ou et si… il s’était passé cela…

 

Comment organiser et canaliser ses idées ?

Alors rien ne vaut un carnet de note pour tout noter. Vous pouvez utiliser un petit bloc facile à transporter dans votre poche / sac, si vous trouvez le papier plus intéressant. Les applications bloc-notes dans les smartphones sont aussi intéressantes.

Alors, il y a deux « sortes » d’idées. Les premières sont là quand on recherche une idée de roman complet. Et puis les secondes qui vont être liés à ce dit-roman.

Par exemple, on écrit l’histoire d’une petite sirène qui navigue dans les océans, et d’un coup, nous vient l’idée d’un pigeon au milieu de la ville. Difficile de faire coïncider les deux. Donc lorsqu’on a sélectionné le thème d’un roman, il vaut mieux mettre de côté les idées parasites pour rester dans le cadre choisi au départ. Faire un choix, un tri dans ces idées. Cela ne veut pas dire que l’histoire du pigeon est mauvaise, mais qu’elle n’a pas sa place dans celle de la sirène.


Pour organiser ses idées, il faut laisser venir les idées en « vrac », les noter sur une feuille ou un carnet. Laisser les venir à vous, ne vous bridez pas. Le tri viendra en seconde étape. Notez donc tout ce qui se passe. Puis vint le classement des idées. Soit à l’informatique avec Evernote ou d’autres logiciels dans le même genre. Ensuite, il faut classer ses idées en trois catégories : Personnages, Lieux, et Intrigues/Thèmes.

Vous pouvez « décorer » vos idées avec des images de lieux par exemple, ou les personnages. Vous pouvez aussi faire des dessins… Tout ce qui peut vous inspirer. Il est possible de créer un moodboard (Un mood board, aussi appelé planche de tendances, est un type de collage qui peut être composé d'images, de texte et d'objets selon le choix de son créateur.) pour présenter un personnage en images plutôt qu’en mots.

 

Quelles sont les erreurs à ne pas faire ?

  • 1ère erreur : Ne pas poser de bonnes fondations pour votre roman. Il y a cinq éléments à connaître, à élaborer pour avoir une vision bien précise de son roman.

  • La ligne de force (la logique interne de votre livre)

  • Le genre (respecter les codes et les tropes)

  • Le personnage principal (bien le choisir et le creuser. Vous devez le connaître).

  • L’enjeu (ce qui arrive si le héros ne réussit pas, le message que vous voulez passer à votre lecteur)

  • L’adversité (confrontation avec la force antagoniste, pourquoi ça va être intéressant. C’est l’adversité qu’on s’épanouie le plus).

  • 2ème erreur : Ne pas exploiter tout le potentiel de son idée. C’est souvent le départ du syndrome de la page blanche. On couche les premières idées, mais sans une exploitation profonde de son idée, on se retrouve à court. Et le syndrome de la page blanche vient pointer le bout de son nez.  Prendre le temps de bien tout exploiter avec toutes les techniques de développement de créativité. (Brainstorming, cartes mentales, et si…)

  • 3ème erreur : Ne pas explorer toutes les possibilités sur la façon de raconter son histoire (les structures narratives, le « je » ou le « il », …) Ne pas hésitez à tester des choses sur la façon d’écrire, de construire son récit, …

 




Comment construire le pitch de son roman ?

Qu’est-ce que le pitch : il s’agit d’une présentation de votre roman, qui explique de quoi votre histoire va parler. Il doit contenir les informations suivantes :

  • Le contexte (le lieu et l’époque de votre roman)

  • Le personnage principal

  • La problématique (la lutte de votre personnage

  • L’objectif

  • L’obstacle ou l’adversité (la force antagoniste)

Il existe une « phrase magique » pour construire son pitch de départ.

« Dans tel lieu, à la suite de tel incident déclencheur, tel personnage se bat contre tels obstacles pour atteindre tel objectif ».

Le pitch permet deux fonctions, la première c’est le cap que doit suivre l’auteur, il ne doit pas s’en éloigner, au risque de ne pas répondre à la promesse faite aux lecteurs. La seconde à présenter votre histoire aux éditeurs, à la vendre.

 

LE QQQOCP de votre roman.

Qu’est-ce que c’est ce charabia encore. C’est un sigle utilisé dans de nombreux domaines pour élaborer des projets.

  • Q : Qui ? Vos personnages

  • Q : Quand ? L’époque de votre roman, le cadre temporel.

  • Q : Quoi ? Les idées, les intrigues, les actions et scènes de votre roman.

  • O : Où ? Les lieux de votre histoire.

  • C : Comment ? Le plan et les chapitres.

  • P : Pourquoi ? Le but de l’action, de votre histoire, des personnages…

Ce sont les questions à se poser au début de votre roman, mais aussi à chaque chapitre, à chaque scène pour aller au cœur des choses.


Fichier PDF modifiable pour préparer son roman. Et un deuxième avec une autre présentation.






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